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Loi anti-squat 2025 : quelles conséquences pour les propriétaires bailleurs ?

Photo du rédacteur: Safia BOUZIANESafia BOUZIANE

La loi anti-squat de 2025, récemment adoptée, vise à renforcer la protection des propriétaires contre les occupations illégales de leurs biens. Cette législation apporte des modifications significatives aux procédures d'expulsion et aux sanctions encourues par les squatteurs. Dans cet article, nous analyserons en détail les principales dispositions de cette loi et leurs impacts sur les propriétaires bailleurs.




Loi anti-squat 2025


Loi anti-squat : Renforcement des sanctions contre les squatteurs


La nouvelle loi durcit considérablement les peines à l'encontre des individus occupant illégalement un logement. Désormais, les squatteurs s'exposent à des peines pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende. Cette augmentation des sanctions vise à dissuader les occupations illicites et à protéger davantage les droits des propriétaires.



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Procédure d'expulsion accélérée


L'une des avancées majeures de la loi anti-squat 2025 est l'introduction d'une procédure d'expulsion administrative accélérée. Lorsqu'un propriétaire constate une occupation illégale de son bien, il peut désormais saisir le préfet, qui dispose de 48 heures pour examiner la demande et ordonner, le cas échéant, l'évacuation forcée des lieux. 

Cette mesure permet de réduire les délais d'expulsion, offrant ainsi une réponse rapide aux propriétaires confrontés à des situations de squat.





Extension de la définition du domicile


La loi élargit également la notion de domicile, incluant désormais non seulement les résidences principales et secondaires, mais aussi les locaux à usage commercial, agricole ou professionnel. Cette extension vise à protéger l'ensemble des biens immobiliers contre les occupations illégales, offrant ainsi une couverture juridique plus large aux propriétaires.



Obligations des propriétaires en matière de médiation


À partir de 2025, avant d'entamer une procédure d'expulsion, les propriétaires doivent prouver qu'ils ont tenté une médiation préalable avec les occupants. Cette obligation inclut des échanges écrits documentant les tentatives de règlement amiable et, dans certains cas, la saisine des commissions départementales de conciliation. 

L'objectif est de favoriser les solutions à l'amiable et de réduire le recours systématique aux procédures judiciaires.


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Impact financier pour les propriétaires bailleurs


Les occupations illégales peuvent entraîner des conséquences financières lourdes pour les propriétaires. Outre la perte de revenus locatifs, ils doivent souvent faire face à des frais juridiques élevés et à des coûts liés aux éventuelles dégradations du bien. 

La loi anti-squat 2025, en accélérant les procédures d'expulsion, vise à limiter ces impacts financiers en réduisant la durée pendant laquelle le propriétaire est privé de son bien.


La loi anti-squat 2025 renforce considérablement les droits des propriétaires bailleurs en durcissant les sanctions contre les squatteurs et en accélérant les procédures d'expulsion. Toutefois, elle impose également aux propriétaires de nouvelles obligations en matière de médiation préalable. Il est donc essentiel pour les bailleurs de se familiariser avec ces dispositions afin de protéger efficacement leurs biens tout en respectant les procédures légales en vigueur.



Questions fréquemment posées


Quelles sont les sanctions prévues par la loi anti-squat 2025 pour les squatteurs ? Les squatteurs risquent désormais jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 euros d'amende.


Comment un propriétaire peut-il initier la procédure d'expulsion accélérée ? Le propriétaire doit déposer une plainte pour violation de domicile et fournir des preuves de sa propriété ainsi que de l'occupation illégale. Il peut ensuite saisir le préfet, qui dispose de 48 heures pour statuer sur la demande.


La trêve hivernale s'applique-t-elle aux squatteurs ? Non, depuis la loi Elan, la trêve hivernale ne protège plus les squatteurs, permettant leur expulsion à tout moment de l'année.


Quels types de biens sont protégés par la loi anti-squat 2025 ? La loi protège désormais tous les locaux à usage d'habitation, commercial, agricole ou professionnel contre les occupations illégales.


Quelles sont les obligations du propriétaire avant d'entamer une procédure d'expulsion ? Le propriétaire doit prouver qu'il a tenté une médiation préalable, incluant des échanges écrits et, si nécessaire, la saisine des commissions départementales de conciliation.


Que faire en cas de refus du préfet d'ordonner l'expulsion ? Si le préfet refuse, le propriétaire peut engager une procédure judiciaire en saisissant le tribunal compétent pour obtenir une décision d'expulsion.


Sources : 


 
 
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